Aquarelle Alain Mathern
Champlitte-la-Ville,
village proche (1 km) mais distinct du bourg de Champlitte,
a des spécificités historique, religieuse, industrielle et naturelle.
Maire déléguée : Martine Thevenot
Le village est un témoin de l’origine de Champlitte dont le peuplement d’abord installé, à l’époque gallo romaine (1er s.) dans la plaine, près de l’eau, formait une «villa», vaste exploitation agricole. Cette implantation a duré des siècles. Beaucoup plus tard, vers le IXe s., les seigneurs du lieu ont édifié un château sur le promontoire, plus facile à défendre. Progressivement, la population s’est déplacée autour du château, formant un bourg castral, alors dénommé «Champlitte-le-Château», distinct de «Champlitte-la-Villa».
Une des rares églises d’origine romane de Haute-Saône. Elle a été construite au XIe s. au cœur de la «villa», puis agrandie et modifiée au cours des siècles. Monument historique. L’ensemble formé avec le prieuré attenant est le plus ancien des nombreux établissements religieux qui furent édifiés à Champlitte, et l’un des deux seuls encore présents.
Si l’activité agricole garde toujours une grande importance économique, le village a vu naître l’entreprise SILAC, devenue leader européen du laquage des métaux. Elle se développe grâce à son incontestable savoir-faire. Les recherches archéologiques menées sur son site relient, à travers les siècles, l’activité de l’antique villa gallo-romaine à la modernité de la technologie d’aujourd’hui.
Au milieu d’une vallée d’une beauté simple, les bords de cette rivière offrent, au cours de sa traversée du village, une longue promenade ombragée, paisible, de part et d’autre d’un ancien pont de pierre. Sous nos pieds, des recherches spéléologiques sont menées actuellement à partir de l’énigmatique «Trou de Jaleux».